Réouverture de Notre-Dame de Paris : le diocésain Cyril Drancourt
était au c(h)oeur de l’événement

Le Caudrésien, membre de la Garde Notre-Dame de Cambrai, a chanté avec la Maîtrise Notre-Dame de Paris pour les cérémonies du week-end. Il nous partage cette expérience unique.

Cyril, vous avez vécu une semaine intense, pleine d’émotions. Si vous deviez résumer en un mot cet événement…

« Historique. C’est incroyable de vivre de telles choses. Cela commencé le mercredi [4 décembre] lors des répétitions lorsque j’ai découvert les lieux, sans pèlerins, juste avec quelques techniciens. La cathédrale était quasiment vide : quel moment ! En plus, nous sommes passés par la porte principale, celle que l’archevêque [Monseigneur Ulrich] a ouverte avant que nous répondions : Maria, Maria, Totus Tuus – je suis tout à toi ». Il faut le vivre pour le comprendre ! »

On dirait que vous avez redécouvert la cathédrale…

« Elle brillait de mille feux ! Avec des éclairages exceptionnels, c’était magnifique. Quand on est dans le chœur et qu’on se souvient de ce qu’il s’est passé en 2019, on se dit juste une chose : quel travail ! C’est bluffant. »

Y chanter pour la première fois rend sans doute l’événement un peu plus marquant pour vous…

« Quand on a pris place avec la Maîtrise et qu’on a commencé à chanter, on avait tous les larmes aux yeux. L’acoustique y est très bonne. Ce n’est pas forcément le cas dans toutes les cathédrales qui se prêtaient davantage au chant grégorien. Mais, en tant que chanteurs et instrumentistes, on a ce devoir de s’adapter au lieu et on y fait aujourd’hui de très belles choses ! »

Derrière le faste de la cérémonie et l’exposition planétaire de l'événement, on ressentait également beaucoup de ferveur...

« C’est très fort de vivre cela quand on est chrétien : la réouverture de la porte, mais également la consécration de l’autel. J’ai effectivement perçu sur place une ferveur et une piété populaire très fortes qui me font dire aujourd’hui qu’il y a eu, et qu’il y aura, des conversions. Quelles que soient nos convictions, on est bouleversé. Il régnait dans la cathédrale un grand sentiment de paix. Et que dire de cette Pietà qui vous accueille aujourd’hui ? [cette oeuvre de Nicolas Coustou, disposée dans le chœur de Notre-Dame en 1723] : elle est intacte alors que le feu était tout proche d'elle."

On vous attend désormais pour la réouverture de la cathédrale de Cambrai après la fin des travaux...

[Enthousiaste] « Ah oui, j’espère être là ! »

PROPOS RECUEILLIS PAR SAMUEL PETIT

 

 

 

Article publié par Service communication • Publié le Mardi 10 décembre 2024 • 211 visites

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